Il existe différentes manières de valoriser les déchets verts de son jardin. Pour les bricoleurs, celles et ceux qui aiment créer de belles choses de leurs mains, voici quelques idées à réaliser soi-même ou avec des enfants.
Construire des haies sèches ou haies de Benjes
La haie de Benjes, appelée aussi haie morte ou haie sèche, consiste à entasser et entrelacer des branchages de bois mort et des racines entre des piquets en bois ou en métal en position horizontale. Ces haies permettent de fournir un abri à la faune (insectes, grenouilles, hérissons, oiseaux …), servent de brise-vent, brise vue ou barrière, constituent des réserves de matière organique ou même de tuteurs pour des cultures potagères par exemple.
À terme, grâce aux graines apportées par la petite faune qu’elle accueille, une haie vive peut s’y développer. Cet aménagement permet de stocker et valoriser les branchages issus des tailles du jardin et supprime les voyages vers la déchèterie ! Finalement, pas si mortes que ça, ces haies !
👉 Pour aller plus loin : Branchages et bois morts au jardin : Des trésors pour la diversité, Gilles Leblais (2022), Terre Vivante (Ed.). Prix : 15 €
Kiosque en osier vivant - bordure tressée - Parc Pierre Pitois à La Chapelle St-Luc (10).
Créer une haie en osier vivant
Il s’agit de planter en terre des branches de saules, comme de grandes boutures, et de les tresser au moment de la plantation. Les brins s’enracinent en quelques semaines, se couvrent de feuilles au printemps puis forment de nombreuses brindilles. Un brise-vent et un lieu d’accueil idéal pour les oiseaux et autres pollinisateurs !
👉 Pour aller plus loin : Je tresse le saule vivant – 10 modèles à réaliser dans son jardin, Romarick Nivelet, Sébastien Sliva (2018), Terre Vivante (Ed.). Prix : 14 €
Réaliser des hôtels à insectes
Un hôtel à insectes n’est pas toujours cette construction entassant plusieurs matériaux destinés à accueillir des arthropodes en période hivernale ou en nidification. Les hôtels à insectes peuvent être de petites structures dispersées dans le jardin. Cette démarche peut permettre d’éviter d’éventuels phénomènes de compétition, peu pris en compte dans les grands hôtels à insectes. Par ici, un fagot de tiges creuses pour les Osmies… Par-là, un rondin percé de trous pour les hyménoptères ou guêpes solitaires… Un tas de pierre, de branches, de pommes de pin ou de feuilles mortes pour les gendarmes… un petit paquet de paille calé dans un pot en terre retourné et surélevé pour les perce-oreilles… Mieux vaut donc multiplier les lieux d’accueil et les disperser aux quatre coins du jardin plutôt que de les concentrer dans un même espace !
👉 Pour aller plus loin : Loger et abriter les insectes au jardin, Vincent Albouy (2014), Delachaux et Niestlé (Ed.). Prix : 14,90 €
Ce contenu est proposé par le Réseau Compost Citoyen Grand Est
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