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Confinement : que faire de mes déchets de jardin ?

Photo du rédacteur: Hélène GuinotHélène Guinot

Les déchetteries étant fermées pendant la période de confinement, c’est l’occasion d’utiliser toute la matière organique produite par les arbres, pelouse, haies… au jardin !


Les tontes de pelouse

Dans ma région champenoise, après la période de pluie et avec les premières chaleurs, l’herbe a commencée à pousser. Je n’ai pas tondu tout de suite pour préserver les fleurs, primevères, violettes… qui embellissent mon jardin et accueillent de nombreux insectes pollinisateurs.

Puis j’ai tondu la partie éloignée de la maison, où je ne circule pas tous les jours, en retirant le bac de ramassage. La tonte va sécher rapidement, se disperser et sa décomposition progressive va enrichir ma pelouse. En revanche j’ai récupéré la tonte fraiche de devant la maison que j’ai laissé sécher au soleil puis je l’ai disposée en couche de 3-4 cm autour de mes fraisiers. Ce paillage va éviter la repousse trop rapide des mauvaises herbes, maintenir les fruits « au propre » et nourrir le sol.

J’ai laissé également quelques zones non tondues (je ferrai une fauche tardive au début de l’été), zones refuges pour les insectes et certaines plantes fragiles (photo : Orchis)


Les branchages

« Taille tôt, taille tard, rien de vaut la taille de mars » dit-on. Nous sommes début avril, mais peut-être comme moi, vous reste-t-il des arbres à élaguer ou des haies à tailler. Ou bien avez-vous stocker vos branchages en tas en attendant la réouverture de la déchetterie ?

Ces dernières semaines, j’ai taillé beaucoup de vieux arbres. J’ai passé les rameaux les plus jeunes à la tondeuse thermique (diamètre moins d’un centimètre) et le broyat obtenu dans le bac de ramassage est utilisé ensuite en paillage. Je fais cela depuis plusieurs années et ça n’abîme pas la lame. J’ai conservé les branches les plus grosses en tas qui, dans l’attente de me chauffer en 2022, serviront de refuge à la faune du jardin.

C’est aussi l’année de l’élagage de mon tilleul dont les branches débordent sur la route. J’utilise les tiges les plus longues et bien droite pour faire des tuteurs et pour refaire les bordures de mon micro-jardin potager en plessis. Ça se tresse aussi bien que le noisetier. Seul inconvénient, il faut que je le refasse tous les 3 ans (comme l’élagage), mais cette année… j’ai le temps !


Les « mauvaises » herbes

Le paillage de l’automne étant dégradé, les pluies de fin d’hiver et maintenant les chaleurs ont permis aux adventices de déjà bien coloniser mes plates-bandes. En général je les arrache et les laisse sur place sur le sol entre les plantes, puis cette année je les ai recouvertes de broyat que j’ai la chance d’avoir en abondance.

Les mauvaises herbes peuvent aller au compost également, surtout à cette époque où elles n’ont pas encore grainé. Je préfère les faire sécher avant pour éviter une reprise des racines, et tout particulièrement les orties, le chiendent et le liseron.

Le confinement au jardin me laisse plus de temps pour dégager des espaces laissés en broussaille et je regagne un peu de terrain. Les lianes type clématite, le lierre ont été passés à la tondeuse. Reste juste à ne pas me laisser envahir à nouveau. Mais là c’est un autre sujet… à suivre dans un prochain article.

 
 
 

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